Une carte au trésor, mais aussi une loupe grossissante
pour dévoiler les nombreuses falsifications dont la plus grande partie des textes de vulgarisation
fait toujours la propagande pour soutenir les théories de Darwin et ses partisans.

Christian Peluffo se livre à une critique acerbe de l’évolutionnisme, qu’il considère non pas comme une science, mais comme une idéologie déguisée.

L’auteur s’appuie sur une série de citations de scientifiques, dont certaines prêtées à Albert Einstein, pour remettre en question la validité des doctrines évolutionnistes. Il s’intéresse notamment aux contradictions internes du darwinisme et à la manière dont il aurait été maintenu en place, non pas grâce à des preuves scientifiques solides, mais en raison d’un biais matérialiste profondément ancré dans la pensée occidentale. Selon Peluffo, l’évolutionnisme est une construction idéologique imposée par les institutions académiques et médiatiques, plutôt qu’une vérité scientifique démontrée.

Peluffo concède que des variations au sein d’une espèce peuvent être observées – comme la sélection artificielle chez les chiens de race – mais il rejette catégoriquement l’idée qu’une espèce puisse se transformer en une autre totalement différente par accumulation de mutations aléatoires. Il prend pour exemple la résistance des bactéries aux antibiotiques, souvent citée comme une preuve de l’évolution, mais qu’il analyse plutôt comme une simple adaptation, sans création de nouvelles structures complexes.

L’auteur expose une opposition fondamentale entre la vision d’Albert Einstein et celle de Charles Darwin. Bien que ces deux figures emblématiques aient marqué l’histoire de la science, leurs approches du monde et leurs théories respectives semblent incompatibles sur plusieurs points essentiels.

Darwin : l’évolution par le hasard et la sélection naturelle

Charles Darwin propose une explication matérialiste de l’origine des espèces, affirmant que la diversité du vivant résulte de mutations aléatoires et de la sélection naturelle. En d’autres termes, les êtres vivants évolueraient au fil du temps en fonction de pressions environnementales, sans qu’aucun dessein intelligent ne guide ce processus.

Cependant, comme l’indique l’auteur, même Darwin était conscient des failles de son modèle. Il écrivait à Asa Gray en 1859 :
« Ma théorie est affreusement hypothétique [...] de nombreuses parties ne méritent en aucun cas d’être appelées induction. »​
Malgré cela, la théorie darwinienne a été adoptée comme un socle idéologique incontournable par la communauté scientifique matérialiste, au point d’être défendue avec un dogmatisme parfois aveugle.

Einstein : un ordre dans l’univers qui dépasse le hasard
Albert Einstein, quant à lui, incarne une vision scientifique fondée sur la cohérence, la logique et les lois universelles. Contrairement à Darwin, il ne croyait pas en un univers gouverné par le pur hasard. C’est pourquoi il déclarait :
« Dieu ne joue pas aux dés. »

Einstein était convaincu que l’univers obéissait à des principes mathématiques précis, et non à une évolution chaotique et imprévisible. Cette position s’oppose directement à la théorie darwinienne, qui repose sur l’idée que la complexité de la vie résulte d’une série d’accidents biologiques sélectionnés par l’environnement.

L’un des points majeurs de désaccord entre les deux génies concerne la nature de l’évolution elle-même. L’auteur met en lumière une incohérence fondamentale du darwinisme :

« Les darwinistes nous disent que chaque mutation doit être sélectionnée progressivement pour produire un avantage. Pourtant, comment expliquer la fusion du chromosome 2 chez l’homme, qui le distingue des primates ? Une telle modification aurait dû être néfaste, or elle est devenue universelle chez l’espèce humaine. »​

Einstein, en tant que physicien, aurait probablement perçu cette situation comme une preuve que l’évolution ne pouvait pas être un processus purement aléatoire. Si une mutation aussi radicale s’est imposée, c’est peut-être qu’un mécanisme sous-jacent plus profond est à l’œuvre, un principe d’ordre encore incompris par la biologie classique.

Pour ceux qui s’interrogent sur les fondements du darwinisme, ce livre offre une perspective alternative qui pousse à la réflexion, bien que ses conclusions puissent être contestées par la communauté scientifique dominante.

En somme, un ouvrage provocateur qui bouscule les certitudes et encourage à repenser les dogmes scientifiques sous un nouvel angle.