UN VOYAGE DANS LE TEMPS
À LA RECHERCHE DES VÉRITÉS PERDUES.
Vous risquez d’aimer perdre ce que vous pensiez savoir
et ce que vous croyiez être, comme Pinocchio qui, à la fin ou, devrions-nous dire, au tout début de son histoire, s’exclame en s’adressant à son père :
"Comme j’étais drôle quand j’étais une marionnette !"
En avez-vous le courage ?

L’homme
DOUTE, S’INFORME, PREND CONSCIENCE,
SE RÉVEILLE et devient philosophe pour libérer
ses semblables qui « dorment » encore, et
finalement pour sortir des labyrinthes
de la tromperie.

Andrea Tosatto nous livre un manifeste intellectuel percutant, destiné à éveiller les consciences face aux mécanismes d’influence qui régissent notre société.

L’auteur, à travers un prisme philosophique et historique, questionne la nature même de la réalité que nous croyons connaître. Il convoque des figures telles que Platon et son allégorie de la caverne pour démontrer à quel point notre vision du monde peut être biaisée par des forces extérieures, qu’elles soient politiques, médiatiques ou économiques. Selon Tosatto, nous sommes souvent enfermés dans une « caverne moderne », nourris d’informations soigneusement sélectionnées qui nous empêchent d’accéder à la vérité.

L’ouvrage s’articule autour de trois grandes étapes – douter, s’informer, devenir conscient – qui forment la clé d’une libération intellectuelle et d’un éveil critique. En adoptant une approche méthodique, Tosatto démontre comment le doute peut être un outil puissant pour remettre en question les récits officiels, comment l’information indépendante devient essentielle pour se forger une opinion propre, et comment la prise de conscience permet d’agir en conséquence.

Andrea Tosatto met en lumière un cas de manipulation médiatique troublant : l’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden. L’auteur décortique les incohérences entourant la diffusion des images du leader d’Al-Qaïda après son élimination supposée par les forces spéciales américaines.

« La télévision pakistanaise publie une photo. Raide mort. Tout le monde est content jusqu’à ce qu’on découvre que c’est un montage photo. Le célèbre photographe italien Oliviero Toscani, en l’observant, déclare : ‘C’est une manipulation grossière et ratée, le fruit de mains pas assez expertes.’ »​

Quelques jours plus tard, une nouvelle image apparaît sur Internet, montrant Ben Laden blessé à l’œil droit, accompagné d’un militaire américain. Mais très vite, les doutes s’installent : une version inversée de cette image circule, sans Ben Laden, où l’on voit un autre soldat mort. Face à ces incohérences, le gouvernement américain tranche : aucune image ne sera publiée officiellement, invoquant la violence du contenu et le risque de représailles terroristes. Et le corps ? Jeté à la mer, sans aucune preuve tangible. Cet épisode illustre parfaitement l’un des axes majeurs du livre : comment la manipulation de l’information façonne notre perception de la réalité. En privant le public de toute vérification indépendante et en imposant un récit unilatéral, les gouvernements et les médias créent une vérité incontestable, difficile à remettre en question. Une invitation à aiguiser notre esprit critique.

Le 14 juillet 2016, alors qu’un camion fonce dans la foule à Nice, Gutjahr est présent sur une terrasse et filme l’instant où le véhicule s’approche, juste avant l’impact. Puis, une semaine plus tard, il se trouve à Munich, à proximité d’un centre commercial, au moment exact où un jeune homme ouvre le feu sur les passants​.

« Incroyable, n’est-ce pas ? Lui plus informé depuis Munich que vous depuis Paris. Mais qui est ce Richard Gutjahr ? Un magicien ? Un devin ? Non, c’est un ancien journaliste de CNN à Washington, marié à Einat Wilf, ancienne députée et ex-membre des services de renseignement israéliens. »

L’auteur s’interroge sur la probabilité qu’une seule personne assiste par hasard à deux événements aussi rares et dramatiques en si peu de temps. Coïncidence ou mise en scène ? Plus troublant encore, sa fille, Thamina Stoll, qui étudie aux États-Unis, est présente au moment de la fusillade de Munich et filme elle aussi la scène​.

Tosatto met en évidence la manière dont certains acteurs de l’information semblent jouer un rôle clé dans la construction de la perception collective des événements. Il ne s’agit pas ici de nier la réalité des attaques, mais de questionner la façon dont elles sont médiatisées, orchestrées et intégrées dans un récit global destiné à susciter une réaction émotionnelle précise chez le public.

En attirant l’attention sur ces faits, Libre en deux temps trois mouvements pousse à une réflexion critique sur les mécanismes de diffusion de l’information et sur la nécessité de ne pas accepter passivement tout ce que les médias nous présentent comme une vérité incontestable.